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mercredi 21 décembre 2011

Cougnous "angélique"

Le cougnou, ou pain de Jésus, est une viennoiserie typique de la Belgique et du nord de la France, on la consomme durant la période de la Saint-Nicolas et de Noël, c’est un pain brioché dont la forme rappelle celle de l'enfant Jésus emmailloté.  Il peut aussi avoir la forme spéciale d'un pain à deux têtes. Parfois, on ajoute à la pâte des raisins secs, des pépites de chocolat ou des grains de sucre. On l'accompagne souvent d'un bol ou d'une tasse de chocolat chaud  (Wikipédia).  Et ici, on adore ça !! …

Manu m’a offert de l’angélique confite que je me suis empressée de conserver dans un bocal, à l’abri de la lumière, en vue de cette gourmandise … puis voilà décembre, ses envies de brioches et de chocolats chaud, chouette    :-)


J’ai chipé la liste des ingrédients a Steph, mais le déroulement de la recette se rapproche plus de la brioche de Dorian.

Pour 4 énormes Cougnous ou 6 plus raisonnables :   500gr de farine – 180ml de lait – 100gr de beurre salé - 2 oeufs – 60gr de sucre – ½ càc de sel – 3 petites càc de levure boulangère sèche - 1 jaune d'oeuf + 1 càc d'eau

Garniture :  angélique confite coupée en petits morceaux – sucre perlé 

Tiédir légèrement le lait quelques secondes au micro-onde, y délayer la levure, réserver.  Verser la farine, le sel, les oeufs entiers et le sucre dans le bol du robot muni du crochet. Mettre l’appareil en marche et verser le lait avec la levure sur le mélange. Laisser tourner à petite vitesse pendant 5 minutes. Ajouter ensuite progressivement le beurre froid par l’orifice du couvercle. Pétrir encore 10 minutes environ, toujours à petite vitesse, arrêter quand la pâte se décolle bien des parois du bol.  Transvaser la pâte dans un saladier, couvrir et laisser reposer à température ambiante 2h.  Chasser le gaz de la pâte et la remettre dans le saladier couvert, laisser reposer une nuit au frigo.  
 
Diviser la pâte en 4 ou 6 morceaux, abaisser chaque pâton et y incorporer l’équivalent d’une bonne cuillère à soupe de garniture (ici angélique, mais tu peux varier : raisin, chocolat, orange confite…) et aussi du sucre perlé. Replier la pâte sur elle-même et la diviser en une grosse boule et deux petites. Mettre en place sur une feuille de cuisson, la grosse boule au centre et les deux petites aux extrémités.  Laissez monter à température ambiante une heure ou deux, jusqu’à ce que la pâte ait au moins doublé de volume.

Allumez le four à 180°

Mélanger le jaune d'oeuf avec l’eau et badigeonner les cougnous, avec un pinceau, avant de les enfourner pour 20 minutes.
 

Gourmand, moelleux, vous en prendrez bien un p'tit bout ...

 

13 commentaires:

  1. Que c'est bon !!! que ça semble bien moelleux !
    belle journée

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  2. Miam miam ! J'ai bien envie d'en refaire !

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  3. j'ai fais une belle decouverte! merci , bonne journée

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  4. miam miam, la mie est trés belle.

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  5. La mie a l'air parfaite ... vraiment comme je les aime !

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  6. Je ne connaissais pasce nom mais cela me rappelle la brioche dema grand-mère avec angélique confite! j'adore! des souvenirs qui remontent!...Merci!

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  7. Je savais qu'en venant chercher la recette sur ton blog, c'était une valeur sûre mais là! Quel succès! Tout le monde m'a demandé la recette.

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    1. Oui, elle a toujours beaucoup de succès cette recette, moins de beurre que dans la version classique et quand même une jolie mie légère et gourmande, on en redemande !! ;-) Bisoooooo

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  8. J'étais sûre de trouver une recette de cougnou chez toi ;) Ta version à l'angélique me tente beaucoup. Bisous

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  9. Bonjour,
    Pour ma part je cuis les cougnous après dégazage et mise en forme. Pas besoin de repos entre les deux temps de pousse.

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    1. Bonjour François-Xavier,

      Ta pâte est aussi alvéolée et aromatique sans seconde pousse ? ça m'étonne mais pourquoi pas, il faudrait que j'essaye :-)

      En fait j'ai toujours lu que la double fermentation est nécessaire, c'est ce qui donne ce goût caractéristique aux pâtes (avec levure boulangère). la pâte gonfle une fois puis on dégaze , façonne, et seconde pousse, c'est là que les arômes se développent, elle est alors bonne à enfourner. Mais comme j'utilise de moins en moins de levure boulangère (au profit du levain) j'avoue ne plus faire de recherches et tests dans ce sens.

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  10. Bonjour Isabelle,
    Oui, la seconde fermentation amélioré la qualité de la pâte. Je me suis mal exprimé dans mon commentaire. Ce que je veux dire c'est que je ne laisse pas de temps de repos entre les deux phases de travail. J'y met aussi beaucoup de levure. Cordialement.

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